Jean-Pierre Améris
Réalisateur
Diplômé de l’IDHEC, Jean-Pierre Améris retourne dans sa ville natale, Lyon, pour y réaliser en 1987 trois courts métrages, parmi lesquels Intérim, qui lui vaudra l’année suivante le Grand Prix du Festival de Clermont-Ferrand. C’est en 1992 qu’il met en scène son premier long, Le Bateau de mariage. Il alterne ensuite entre fictions et documentaires, avant de livrer Les Aveux de l’innocent, primé plusieurs fois au Festival de Cannes en 1996. Deux ans plus tard, Maud Forget et Robinson Stévenin sont les interprètes principaux de ses Mauvaises fréquentations. Les centres de soins palliatifs et les clubs de boxe servent de décors à ses deux films suivants : C’est la vie (2001), et Poids léger (2003). Jean-Pierre Améris jette son dévolu sur l’ouvrage d’Anne Wiazemsky, Je m’appelle Elisabeth, pour évoquer un thème qui lui est cher : l’enfance. Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré sont deux timides maladifs sous sa caméra dans Les Emotifs anonymes, qu’il signe en 2010. Par la suite, le cinéaste s’éssaye au mélodrame en adaptant le roman philosophique de Victor Hugo, L’Homme qui rit. Après quoi, le metteur en scène réalise un nouveau film d’époque en plongeant dans la fin du 19e siècle avec Marie Heurtin, qu’il est venu présenté lors de Rencontres des Cinémas d’Europe 2014. Le voici le retour aujourd’hui avec son dernier film.