Les premiers invité.es sont …


MICHEL OCELOT

Il a consacré toute sa carrière au cinéma d’animation. Depuis le début, il écrit ses propres histoires, dessine lui-même les personnages de ses films et crée leur univers graphique. C’est en 1998 que le grand public le découvre, grâce au succès public et critique de son premier long métrage Kirikou et la Sorcière. Viennent ensuite Princes et Princesses, Kirikou et les Bêtes Sauvages, Azur & Asmar, Dilili à Paris…

JEAN PIERRE AMERIS

Jean-Pierre Améris est un scénariste et réalisateur français. Il réalise son premier long métrage Bateau de mariage en 1994. Le film est très bien accueilli par la critique qui lui décerne de nombreux prix. En 1996, il réalise Les aveux de l’innocent. C’est la consécration : il obtient trois prix au Festival de Cannes.

En 1998, il côtoie les adolescents pour le drame Mauvaises fréquentations. Deux ans plus tard, il reçoit encore de nombreux prix pour le drame C’est la vie. En 2004, il s’attaque à l’adaptation d’un roman avec Poids léger. Il réitère l’expérience avec Je m’appelle Elisabeth deux ans plus tard. En 2007, c’est la télévision qui lui décerne des prix pour son téléfilm Maman est folle. Puis il revient au cinéma avec Les émotifs anonymes, porté par Isabelle Carré et Benoit Poelvoorde. Après deux drames L’homme qui rit, et Marie Heurtin il revient à la comédie et retrouve Poelvoorde avec Une famille à louer en 2015. Il viendra présenter sont dernier film Marie-Line et son juge qui sortira le 11 octobre 2023.

NOËLLE BOISSON

Chef monteuse sur les premiers films de Jacques Doillon, elle monte ensuite une quarantaine de films, notamment ceux de Patrice Leconte (Les Bronzés, Les Bronzés font du ski), Elie Chouraqui « Qu’est ce qui fait courir David ? » (premier César en 1983) « Paroles et Musique » et « Man on Fire », Régis Wargnier « La Femme de ma vie »…
Puis c’est la rencontre avec Jean-Paul Rappeneau sur « Cyrano de Bergerac » (un César en 1991) et le « Le Hussard sur le Toit » (une nomination aux Césars 1996).
Mais ce sera avec Jean-Jacques Annaud que se fera la plus longue collaboration : « Coup de Tête », « L’Ours » (Un César en 1989), « L’Amant » (une nomination aux Césars 1993), « 7ans au Tibet », « Stalingrad », « Deux Frères » (un César en 2005) et « Minor ».
Noëlle Boisson a reçu 4 Césars et une Nomination aux Oscars (Hollywood), elle fut nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 1992.

JEAN-MICHEL BERTRAND

Réalisateur français passionné d’images, il tourne un premier long métrage en Islande. Immergeant sa caméra dans des univers décalés, le solitaire à l’œil affûté n’arrêtera plus de tourner. À Belfast et Dublin, il témoigne de la misère des enfants des rues qui survivent en élevant des chevaux. Délaissant cette urbanisation délirante, Jean-Michel s’échappe avec les nomades mongols. Pendant une année, il suit leurs errances millénaires. De retour en France, le cinéaste se lance dans un tournage plus personnel : il part à la recherche de « son » aigle. Le cinéaste arpente des étendues oubliées, se fond dans le décor, scrute le ciel avec obstination… Avec humour et émotion, Jean-Michel Bertrand ouvre pour nous les portes d’un univers tout à la fois proche et mystérieux. Devant sa caméra le « petit peuple » des montagnes se révèle dans toute sa beauté et sa complexité. En 2015, il commence le tournage de La vallée des loups sortit en 2017. Marche avec les loups (2020) poursuit son aventure avec le loup et la nature sauvage. Il viendra présenter son nouveau film Vivre avec les loups qui clôturera la trilogie.

Céleste Brunnquell

Céleste Brunnquell naît à Paris en 2002. Elle suit des cours au Théâtre de l’Atelier à Paris grâce auxquels elle est repérée par Sarah Suco. Elle est alors sélectionnée pour le rôle principal du film Les Éblouis. Sa performance lui vaut un prix d’interprétation au Festival du film de Sarlat de 2019 puis des nominations en 2020 comme meilleur espoir aux César et Lumières. En 2020, elle obtient un rôle dans la série En thérapie3,4. En 2022, elle partage l’affiche du film L’Origine du mal aux côtés de Dominique Blanc, Doria Tillier, Jacques Weber et Laure Calamy. Elle tient ensuite le rôle-titre du long métrage Fifi.


Le Focus sera sur le thème Sport et Cinéma :
corps en mouvement, corps en devenir


A la veille des J.O. de Paris le sport s’impose au coeur du débat public et du paysage politique. Cela ne doit pas nous faire oublier qu’il est d’abord une pratique quotidienne de masse, dès l’enfance, à l’interface du jeu, du plaisir, de l’éducation, de la santé, voire de la sexualité, mais aussi de l’art, par l’intermédiaire de la danse, du théâtre, de la peinture, de la photographie… et du cinéma. Par définition un corps en mouvement est un corps en devenir, par l’effort sur soi, la musculation, et même, dans le cas des sportifs de haut niveau, l’intervention de traitements, licites ou illicites. Comment filmer les corps en mouvement, témoigner de leurs émotions, sentir les luttes qui les traversent – et pas seulement celles qui les opposent ? Nous nous demanderons comment le cinéma et les sciences sociales suivent les gestes qui germent et les forces qui les portent, et de quelles manières nous pouvons pressentir ou accompagner les devenirs de ces chairs travaillées et désirantes que sont celles des athlètes et des danseurs – y compris celles et ceux qui se cachent en nous.


Sous la direction de Jean-François Bayart et Thomas Gmür (chaire Yves Oltramare, IHEID, Genève), avec la
participation de Michel Herren, philosophe et animateur, et de Bilal Alami Badissi, danseur (Coline, Istres)
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